Diourbel, au cœur du programme de Anta Babacar et de Samm Sa Kaddu : « Un bassin de potentiel à revitaliser' »

En sillonnant la région de Diourbel, Anta Babacar, et les leaders de la coalition ont observé de près les difficultés auxquelles font face les populations locales, notamment dans le secteur agricole. « Diourbel est le bassin arachidier du Sénégal, mais les rendements sont en chute libre faute de modernisation et de soutien à nos agriculteurs », a-t-elle affirmé. Face à une région pourtant riche en ressources et en culture, la candidate a souligné l’urgence de « sortir Diourbel de son isolement économique ».

« Une agriculture modernisée pour une économie résiliente »

La caravane a permis de constater sur place l’état déplorable des sols et le manque de technologies adaptées aux besoins des agriculteurs. « La terre de Diourbel peut nourrir le Sénégal, mais cela nécessite des investissements sérieux en irrigation et en techniques agricoles durables », a expliqué Anta Babacar, précisant que la coalition prévoit des « mesures concrètes pour stabiliser les revenus des familles rurales et assurer leur sécurité alimentaire ».

Le déficit industriel, un frein au développement

La sous-industrialisation est un autre frein majeur. « Diourbel produit, mais ne transforme pas ; nous exportons notre matière première sans en tirer la pleine valeur », a-t-elle déploré. Elle appelle ainsi à la création d’un « véritable hub industriel » pour la région, afin de transformer les produits agricoles localement et de créer des emplois. « Nous devons offrir aux jeunes de Diourbel des opportunités sur place. Un centre industriel diversifié pourrait redynamiser toute l’économie locale », a-t-elle insisté.

La jeunesse, au cœur du projet

En visitant les centres de formation et les écoles locales, Anta Babacar a relevé le besoin criant de structures adéquates pour les jeunes. « Le chômage pousse nos jeunes à quitter Diourbel, laissant la région appauvrie en main-d’œuvre et en talents », a-t-elle déclaré. Son objectif : développer des formations dans des domaines porteurs tels que l’agro-industrie et les TIC, en collaboration avec l’Université Alioune Diop de Bambey. « Notre jeunesse mérite une formation de qualité et des perspectives d’avenir », a-t-elle ajouté.

Santé et éducation, des priorités essentielles

« Les infrastructures de santé sont insuffisantes pour répondre aux besoins de nos populations », a également fait remarquer la candidate, soulignant la saturation de l’hôpital régional Heinrich Lübke et le manque de centres de soins dans les zones reculées. Concernant le secteur éducatif, elle a déclaré : « Chaque enfant de Diourbel doit pouvoir accéder à une éducation de qualité dans des établissements modernes ». Pour cela, Samm Sa Kaddu propose un plan de rénovation ambitieux pour les structures de santé et les écoles de la région.

Un patrimoine culturel et spirituel porteur d’avenir

Enfin, la dimension spirituelle de Diourbel, avec la ville sainte de Touba, représente un atout unique. « Touba est un symbole de paix et d’unité pour le Sénégal et au-delà », a souligné Anta Babacar. La coalition souhaite mettre en valeur ce patrimoine par le développement d’un tourisme religieux et culturel respectueux des traditions locales. « Diourbel n’est pas seulement un grenier agricole, c’est aussi un carrefour de foi et de culture qui peut attirer des visiteurs du monde entier », a-t-elle précisé.

Anta Babacar Ngom Diack conclut en rappelant l’importance d’un développement inclusif pour toute la région : « Nous avons ici les fondations d’une économie prospère. En travaillant ensemble, nous ferons de Diourbel un modèle de développement pour le Sénégal ».